En cas de panne informatique, avoir un plan de reprise d’activité est capital pour que l’activité de l’entreprise ne se retrouve pas totalement à l’arrêt pendant une longue période. Pour élaborer ce plan, il faut tenir compte des notions de RPO et RTO. Explications pour tout comprendre sur ces indicateurs.
Le RTO (Recovery Time Objective)
Le RTO correspond à la durée maximale admissible d’interruption. En clair, il indique au bout de combien de temps maximum votre système informatique peut rester inaccessible sans que cette interruption soit véritablement préjudiciable pour l’entreprise.
Le RTO détermine donc un objectif de délai de restauration des données et par conséquent d’intervention de votre prestataire informatique. Optez pour un RTO variable selon le degré de criticité de la panne de la ressource informatique.
Pour un composant essentiel à l’activité de l’entreprise comme un ERP, le RTO devra être le plus court possible.
Si l’élément n’est pas crucial pour l’activité, il peut mettre plus de temps à être restauré. Par exemple pour une application de messagerie instantanée, le RTO pourra être plus long.
Fixez l’indicateur en prenant en compte dans le plan de reprise d’activité tous les délais, de la détection de la panne au temps nécessaire pour mettre en route les procédures de secours.
Selon Continuity Central, 93 % des entreprises qui ont perdu leurs données pendant plus de 10 jours ont fait faillite dans l’année suivante… D’où l’important du PCA/PRA !
Le RPO (Recovery Point Objective)
Le RPO définit une durée maximale d’enregistrement des données que l’entreprise accepte de perdre en cas de panne.
Cet indicateur permet de fixer la durée des sauvegardes nécessaires pour que l’entreprise puisse fonctionner normalement après une panne ou un sinistre et récupérer ses données.
Par exemple, si un RPO faible est défini, plusieurs sauvegardes sont nécessaires chaque jour pour absorber la masse de données.
Le mieux étant un objectif de RPO de quelques secondes qui peut correspondre à une réplication des données synchrone, indispensable dans des secteurs stratégiques comme la banque. Évidemment, cet accès sans coupure est le plus cher.
Un fort RPO de 24 heures pourra suffire s’il y a peu de volume. Cela signifie que si la panne intervient à 9 h du matin, la dernière sauvegarde devra avoir lieu au moins la veille à 9 h.
Définir précisément le RTO et le RPO dans le plan de reprise d’activité assure la continuité de l’activité de l’entreprise après une panne et évite les pertes de données qui peuvent s’avérer dramatiques pour l’entreprise…
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